Iconographie en Doctorat
PHOTOS ET ICONOGRAPHIE EN DOCTORAT
------ PREMIERE PARTIE : DÉFINITIONS -----
Introduction
L’objectif de cette présentation est de vous donner quelques clés autour de l’imagerie dans le cadre de votre doctorat. Il ne s’agit pas d’un cours approfondi sur la photographie ou l’utilisation de logiciels comme Photoshop, mais bien de vous apporter quelques infos, quelques trucs et astuces sur l’utilisation potentielle des images dans votre travail de recherche.
Plan
J’aborderai l’image suivant 4 chapitres : D’abord tout ce qui est définition et historique de l’image et de la photographie. Ensuite je passerai en revue les différentes techniques de création et de récupération d’images numériques. Puis quelques informations rapides sur les principaux traitements sur l’image. J’aborderai ensuite ce qui concerne le stockage et la gestion des lots d’images. Enfin, je terminerai par tout ce qui est diffusion, droit et valorisation de vos images.
Et la lumière fut !
Avant l’image, quelques mots sur la vision. Il est bien difficile de parler d’image sans parler de vision ! Donc tout part de la vision et plus particulièrement de l’onde lumineuse. Je pourrais vous expliquer, mais cette petite séquence vidéo réalisée par les canadiens est tellement remarquable, que je leur laisse la parole !
https://www.youtube.com/watch?v=RK2MDkbhqL0
Et la lumière fut encore !
Ce qu’il faut retenir au final : Sur l’ensemble du spectre électromagnétique émis, en particulier par le soleil, il existe une petite « zone », une fenêtre, qu’on appelle la lumière visible. Cette lumière est elle-même décomposée en différentes longueurs d’onde, correspond aux différentes couleurs. Parallèlement, l’œil possède des cellules photosensibles, c’est-à-dire capables de récupérer les informations lumineuses émises ou réfléchies et de les interpréter. Dans le rouge, le vert et le bleu dans le cas des cônes, dans le gris pour les bâtonnets. Donc, une image, c’est d’abord une onde envoyée, réfléchie, captée et interprétée !
Qu’est-ce qu’une image ?
Une étymologie intéressante ! Le terme « image » viendrait du mot imago, en latin et correspondrait au portrait de l’ancêtre réalisé en cire et servant en quelque sorte de relique funéraire. L’image serait donc en quelque sorte un témoignage du passé !
5 définitions principales
Si l’on regarde maintenant les simples définitions du dictionnaire, en résumé, on a : image - Nom féminin singulier
- ensemble de points lumineux formés par des rayons émanés, par réflexion ou par réfraction, des différents points d'un objet
- reflet d'un objet, d'un corps sur une surface polie
- représentation d'une personne ou d'une chose par les arts graphiques ou plastiques, la photographie, le film
- représentation qu'on se fait d'une chose par l'esprit
- métaphore par laquelle on rend une idée plus compréhensible ou plus sensible (technologie)
Dans ce cours, nous nous contenterons d’aborder la notion d’image en termes de « photographie », même s’il me parait important d’introduire la notion d’image dessinée et peinte.
Les 3 âges de l’image
Très concrètement, on peut discerner trois grandes « naissances » dans la représentation visuelle : celle de la représentation et du dessin il y a plus de 30 000 ans, celle de la photographie il y aura bientôt 2 siècles, celle de l’ordinateur et du numérique il y a déjà plus de 40 ans.
Toute petite histoire de l’image
A ce jour, les plus anciennes représentations « images » authentifiées datent de - 30 000 ans. Si l’on a trouvé des traces de mains de près de 40 000 ans en Indonésie, les premières représentations réelles, d’animaux notamment, seraient les peintures de la grotte Chauvet en Ardèche. De réalité, l’objet devient concept, représentation : l’image est née, à la lueur d’une torche, au fond d’une caverne. Pour la petite histoire, selon le préhistorien Emmanuel Anati, il existerait 45 millions de peintures rupestres sur des rochers et dans des grottes, sur 170 000 sites de 160 pays !
En savoir + : Superbe voyage dans la grotte Chauvet
De l’image à l’écrit
Si l’on fait remonter la naissance de l’écriture au Sumérien, 3 500 ans avant Jésus-Christ avec l’écriture cunéiforme, certaines écritures que ce soit chez les égyptiens ou dans l’écriture chinoises sont simplement des transpositions stylisées de dessins, les pictogrammes.
En savoir + : Sur la naissance de l’écriture
Enluminures
Au Moyen-Age, les images s’associent au texte, les textes aux images et naissent les enluminures. L’arrivée de l’imprimerie et de la gravure à la fin du XVe siècle vont condamner le génie des moines copistes.
Et puis ?
Plusieurs dizaines de techniques différentes vont se succéder, se superposer, se compléter. Pigments naturels ou industriels, œuvres originales ou copies, peinture à l’huile, à l’eau, au fusain, au crayon, à la plume à l’aérographe… Mouvements artistiques, arts régionaux, mode, chefs-d’œuvre, croutes… l’image va rester un travail de mélange de pigments sur tous les supports, y compris la peau, jusqu’à 1820 avec une invention qui va bouleverser le monde de l’image, la photographie.
Deux inventions pour une révolution : la camera obscura
Pour que la photographie naisse, il a fallu la conjonction de deux inventions. D’abord la « caméra obscura ». Un principe décrit dès le XIè siècle par un mathématicien arabe : Al Hazen, mais décrit en détail par Léonard de Vinci en 1515 : Si on réalise un tout petit trou dans une boite, la lumière va projeter au fond de la boite l’image des objets à l’envers. Si on y adjoint une lentille d’un côté et une plaque de réflexion de l’autre, on pourra en quelque sorte avoir une copie « visuelle » du réel, une « image » dans une boite !
Réalisez vous-même une camera obscura (séquence youtube)
Deux inventions pour une révolution : le nitrate d’argent
Deuxième invention ou plutôt découverte, la photosensibilité et en particulier la capacité du nitrate d’argent, c’est-à-dire du mélange acide nitrique et argent, à noircir à la lumière. Si les propriétés du nitrate d’argent sont connues en Asie dès l’antiquité, il faut attendre 1802 pour que John Wedgwood (un horticulteur de l’université d’Édimbourg !) réalise les premières expériences de réaction du nitrate d’argent à différentes sources de lumière. Une boite capable de récupérer une image, un produit sensible à la lumière, c’est suffisant pour inventer la photographie !
Et la photo arriva…
En 1820, Nicéphore Niepce, ingénieur inventeur français expose une plaque d’étain recouverte de bitume à la fenêtre de sa maison probablement pendant plusieurs jours (le procédé a été refait en 1990). On considère que c’est la première photographie.
En savoir + : Première photo ici
Jacques Daguerre, peintre, décorateur de théâtre va s’intéresser aux travaux de Niepse et tester différentes techniques. Il va véritablement démocratiser la photographie avec des plaques argentiques : les daguerréotypes.
En savoir + : A propos du premier portrait
Puis les inventions vont se succéder : les premières images positives sur papier avec Hippolyte Bayard en 1837.
En 1841 Talbot invente le procédé permettant de faire des négatifs et d’en tirer des positifs, le calotype. Cette invention marque la possibilité de multiplication quasi à l’infini de reproduction d’un seul cliché. L’équivalent de l’imprimerie !
En 1888, autre invention marquante de George Eastman : l’appareil presque abordable par les noms spécialistes, avec des films de 100 vues sur pellicule.
Impossible de passer sous silence la merveilleuse invention des frères Lumière en 1903 : les autochromes
Et l’image se mit à bouger !
Mais aussi en 1895, l’invention de l’image « animée » avec encore les Frères Lumière et le cinématographe.
L'arrivée du train en gare de la Ciotat (séquence youtube)
Et la technique progressa…
De la seconde moitié du XIXè siècle jusqu’au milieu du XXè siècle, c’est la multiplication des types d’appareil, des procédés et des domaines de développement de la photographie analogique : appareils mini, sous-marins, polaroid, stéréo… les techniques s’améliorent, mais le procédé ne change pas : la lumière s’imprime sur de la pellicule. Jusqu’en 1970.
Et tout devint numérique !
Et tout changea en 1969 avec l’invention du premier capteur CCD. Le premier appareil photo numérique Kodak était composé d’une optique de caméra Super8, un enregistreur de cassette, 16 batteries, un nouveau capteur CCD. En 1975, Steven Sasson, un ingénieur américain travaillant chez Kodak, met au point le premier appareil photo électronique. Ce prototype pèse 3,6 kg et capte des images de 100 × 100 pixels en noir et blanc grâce à un nouveau capteur CCD. L'enregistrement de la photo, sur le support d'une banque magnétique sur cassette, prend 23 secondes. Un gadget informatique ? Non, une révolution technologique !
https://en.wikipedia.org/wiki/Steven_Sasson
------ DEUXIEME PARTIE : ACQUISITIONS -----
Introduction
Dans ce chapitre, j’aborderai une question simple, mais aux réponses complexes et variées : comment sont générées les images et comment en récupérer. Bien évidemment, je ne parle plus désormais que d’images numériques, avec une question qu’on ne se pose presque plus, hélas, comment passer de l’analogique au numérique. Mais avant tout une simple définition de ce qu’est une image numérique !
Pour décrire de manière numérique une information analogique de type « image » il n’existe que 2 méthodes : le raster qui définit les données par pixels et le vecteur (ou vectoriel) qui les définit selon un axe x et y
C’est quoi une image numérique ?
Une image numérique en format dit « bitmap » est une matrice de valeurs « interprétée » sous forme de couleurs sur ordinateur. Une image numérique n’est rien d’autre qu’un tableau de valeurs agencées en lignes et en colonnes généralement de 0 à 255. On pourrait très bien imaginer faire du « traitement d’image » directement sous des outils comme Excel !
L’autre possibilité (qu’on utilise notamment à l’aide des tables à numériser) consiste à enregistrer des points à l’aide d’un stylet ou d’une souris dans un espace orthonormé, défini en fonction de position en X et en Y. Un point est un NOEUD, un segment entre 2 points un ARC, un ensemble de segments fermés, un POLYGONE. Cette technique, plus fine, plus souple à travailler tend à se généraliser pour définir des images (en particulier en 3D). Dans ce cours, nous n’aborderons pas les données vectorielles. Pour en savoir + : mon cours sur Inkscape
L’agencement d’une image se fait en points le plus souvent carrés : les PIXELS, ordonnés en lignes et en colonnes dans une MATRICE et définis par leur RESOLUTION, leurs VALEURS exprimées en général en couleurs, leurs POSITIONS et la taille finale de l’image.
Deux possibilités pour acquérir une image numérique. Utiliser un outil qui capte directement les données, comme un appareil photo numérique qui va faire une « photo » d’un paysage. Les rayons lumineux traversent des optiques (classiques) et au lieu de venir impacter de la pellicule photo argentique, les photons impactent des petites cellules de capteurs appelées CCD pour « coupled charge device » (DTC en français, ça ne s’invente pas !) et sensibles à la lumière. L’énergie lumineuse est transformée en impulsion électrique puis en données numériques pour être ordonnées et stockées.
L’autre technique d’acquisition consiste à passer par un scanner. Toujours des plaques de CCD, mais cette fois l’impulsion lumineuse initiale est interne (comme une photocopieuse) impacte le document (comme une feuille) et est renvoyée vers une « rangée » de CCD qui se déplace le long du document. Plus les CCD sont petits et nombreux, plus le document pourra être scanné finement.
La résolution d’une image correspond au nombre de pixels par unité de surface réelle. Elle s’exprime en DPI : Dot Per Inch (point par pouce). 1 pouce correspond à 2,54 cm. Donc par exemple une résolution de 300 DPI signifie que sur une surface réelle de 2,54 cm x 2,54 cm on compte300 pixels en largeur et 300 pixels en hauteur. La résolution classique d’un écran est de 72 DPI, il n’est pas rare de scanner des images (comme des diapos par exemple) à plus de 2000 DPI.
Terminologie – Espace colorimétrique
L’espace colorimétrique correspond à la méthode employée pour définir les couleurs et leurs valeurs. On distingue 3 espaces colorimétriques principaux :
- La SYNTHESE ADDITIVE : correspond à la superposition de 3 couleurs rouge, vert et bleu (RVG ou RGB) sur un fond noir. C’est le principe utilisé par nos yeux (cellules sensibles au rouge, vert et bleu) mais également les écrans d’ordinateur ou de télé, les vidéoprojecteurs… La plupart des logiciels de retouche d’images fonctionnent en RVB
- La SYNTHESE SOUSTRACTIVE : correspond à une source blanche (contenant toutes les couleurs) dont on enlève ou rajoute des filtres magenta, cyan et jaune (CMJ ou CMJN pour Noir). Le système est utilisé en imprimerie (offset) notamment. Les outils de PAO type Illustrator fonctionnent par défaut en CMJN
- Le MODELE TLS pour Teinte Luminosité Saturation, essentiellement utilisé en vidéo, où la définition de la couleur en fonction de : La teinte (position de la couleur sur le cercle chromatique) - La luminosité (quantité de blanc ou de noir) - La saturation (quantité de couleur)
Terminologie : Plans chromatiques
Le principe même des espaces colorimétriques est qu’une couleur est en fait une information monochromatique plus ou moins intense transposée sur un plan. Donc une image en couleurs sur écran n’est que la superposition de 3 plans monochromatiques rouge, vert et bleu. De fait, il est possible de travailler directement sur chacun des plans, il est également possible de « jouer » sur les compositions colorées (très utilisé en télédétection). Rien n’oblige à mettre le rouge dans le plan « rouge » et de même pour le vert et le bleu. On peut alors créer des images avec des effets colorées étranges : sépia, psychédéliques…
Terminologie : Profondeur de bit
Une image (ou un plan) est en général codée sur 8 bits, c’est-à-dire 256 niveaux potentiels (2 puissance 8). L’information numérique quelle qu’elle soit est codée en binaire : 0 ou 1. Puis combinée : 00 – 01 – 10 – 11 pour 2 bits….. On peut alors ramener une image sur 256 couleurs à 16 ou 8 ou même 2 niveaux (ce qu’on appelle une image binaire). Plus la « profondeur » de codage sera importante, plus l’image pourra avoir des niveaux de couleurs plus nombreux et plus fins.
Une très grande partie de l’analyse et du traitement d’une image se fait à partir de son « histogramme ». L’histogramme est un transfert des valeurs des pixels en quantité en fonction de la valeur. On compte le nombre de pixels ayant la même valeur de 0 à 255 et on reporte cette « quantité » sur un diagramme avec en abscisse les valeurs, en ordonnée le nombre. Dans le « rouge », un pic sur la droite de l’histogramme signifie qu’il y a beaucoup de pixels très rouges. Attention cependant : ces valeurs ne préjugent pas de leur localisation sur l’image. C’est par l’histogramme qu’on va rendre une image plus contrastée, moins forte dans une couleur, réhaussée à tel ou tel niveau…
Il faut savoir qu’il existe des formats de fichiers images « destructifs » : c’est-à-dire qu’ils compressent les données pour gagner de la place et que les algorithmes de compression peuvent engendrer des dégâts sur les images (perte de détails, effets de flous, « cassures »…). A retenir dans les formats :
- Le GIF : surtout utilisé pour les petites animations, 256 couleurs uniquement, peu intéressant pour la retouche, jamais en format natif sur les appareils photos.
- Le JPG ou JPEG : format systématique des appareils, le standard, mais « destructif » (attention aux taux de compression et aux compressions/décompressions successives)
- Le TIFF : format non compressif, donc non destructeur, mais incompatible (actuellement) avec le web. Excellent format de « travail »
- Le PNG : en passe de devenir LE standard (devant le jpg), gère la transparence et compression avec peu de perte.
- Le RAW : c’est le format des professionnels de l’image puisqu’il correspond au signal directement issu des CCD (sans transformation). Peu d’appareils grand public savent générer du RAW et peu de logiciels savent le traiter.
Les appareils photos numériques
Pas question ici d’entrer dans le détail sur les APN, sachez qu’on distingue 4 grandes catégories d’APN :
- Les compacts : petit boitier, petite optique, très grand public, appareil de « secours »
- les bridges : grand boitier, grande optique, objectif fixe, appareil intermédiaire, bonne prise en main
- les reflex : grand boitier, grande optique, objectif interchangeable, le standard pour ceux qui veulent « faire de la photo »
- et le nouveau venu : l’hybride : petit boitier, grande optique, objectif interchangeable
Je conseille l’achat de 2 appareils : un bridge ou un réflex (dans lequel on va « investir ») et un petit compact (pas cher) en sécurité. Cependant, les technologies évoluent très vite (on trouve des optiques impressionnantes désormais sur des téléphones !) et il est probable que les types s’homogénéisent dans les années à venir (comme les voitures !)
En savoir + : voir les dossiers FNAC très bien faits
Critères de choix des appareils
Voici les critères à prendre en compte pour choisir un APN :
- La taille écran
- La taille des images (en voie de stabilisation)
- La sensibilité et la qualité des optiques (très important)
- La taille du zoom (dissocier optique et numérique)
- La présence ou non de stabilisateur (quasiment partout maintenant)
- La capacité à faire de la vidéo (de plus en plus utilisé à la place des caméras)
Mais d’autres critères sont importants dans le choix :
- Le prix bien sûr, qui peut varier de 150 à 5 000 euros !
- L’encombrement et le poids (surtout si vous « bougez » - regardez par exemple les exigences en bagage cabine pour Easyjet !)
- La performance des batteries (de plus en plus performantes) !
- La puissance du flash (souvent décevante – flash externe souvent nécessaire)
- La gestion du format RAW
- Les options de prétraitement (détection des visages, mode panoramique…) : des gadgets !
La plupart des zooms sont de 3x (35-105 mm ou 38-115 mm) sur les appareils courants. De plus en plus un tendance aux zooms 10x ou 12x (35-350 ou 35-420), mais stabilisateur obligatoire !!! Zooms jusqu’à 30 ou 40 aujourd’hui sur de bons objectifs. Attention : les zooms numériques sont inutiles ! Ils « redécoupent » artificiellement les pixels sans créer de vrais détails ! C’est un piège commercial !
La sensibilité des capteurs (ISO) est souvent décevante dans les sombres (bruits, grains) ou saturant les couleurs dans les clairs (attention capteur différent d’optique et différent de boitier !). Il faut choisir un appareil avec la plus grande plage de sensibilité possible et, à l’heure actuelle, ce n’est possible que dans les bridges ou les reflex (de type 80 – 6 400) . C’est peut-être là que se fait la vraie différence avec les compacts : plus l’optique est grande (le trou !), plus la lumière peut pénétrer, plus la sensibilité peut être bonne, c’est « physique » (même si les capteurs CCD ont fait de gros progrès) !
C’est même pas des appareils photos et pourtant !!!
Le marché de vente des APN est en pleine récession, simplement parce que les gens font de plus en plus de photos avec leur téléphone ! On en arrive même à trouver des publicités où les critères de vente des téléphones se fait sur les capacités optiques de l’appareil intégré !!! Mais on peut aussi faire des photos avec des caméras, des drones, des tablettes, des webcam et bientôt des montres !!! Un problème est inhérent à tous ces appareils et en particulier aux téléphones : tenir l’appareil pour cadrer ! C’est le grand malheur de la photo désormais : plus personne ne pense à cadrer !
Rechercher des images avec Google images
TOUT le monde désormais cherche des images sur Google, mais tout le monde ne sait pas forcément chercher des images ! Savez-vous par exemple que dans les outils de recherche, vous pouvez spécifier les tailles recherchées, les dominantes de couleurs, les types de droits… Donc, quand on cherche une image sur Google images, systématiquement ouvrir le volet « outils de recherche » pour affiner ses choix. Pensez également, quand vous voulez « récupérer » une image à cliquer systématiquement sur « image taille réelle » avant d’enregistrer, sinon vous aurez une image sous-échantillonnée.
Savez-vous que vous pouvez générer automatiquement une image par simple pression de la touche « Imp.Écran » du clavier. L’image se met en zone temporaire et en faisant simplement un « coller » (CTRL V) sous la plupart des logiciels qui tournent sous Windows vous obtiendrez une image de ce qu’il y avait sur votre écran (et que vous pourrez retoucher). Deux petits outils gratuits font ça aussi (plus finement !) :
Il existe beaucoup de sites où les images sont plus ou moins « gratuites ». En voici deux « sûrs » :
- Le site Eduscol
- Le site média de Wiki (très bien pour connaître l’origine des images et les différents formats accessibles)
Retrouver la source d’une image
Enfin, pour terminer cette partie « acquisition », deux petits trucs pour retrouver l’origine d’une image. Vous avez une image, mais vous ne savez pas d’où elle provient, et chercher la (ou les) source(s) soit à partir de l’image même que vous avez sur votre machine, soit à partir d’une URL:
- Le site Tineye
- Le site de recherche sur Google image (en fait, l’icône de petit appareil photo à droite de la fenêtre de recherche)
Cette recherche peut également servir à chercher si vos propres images n’ont pas été « piratées » !!
------ TROISIEME PARTIE : TRANSFORMATIONS -----
Ce chapitre est consacré aux différentes transformations, voulues ou non des images numériques et aux trucs et astuces pour améliorer les images
Seloche : contraction de selfie et de moche !
C’est une chose qu’on a hélas oublié : il est beaucoup plus facile de faire une bonne photo au départ que de passer un temps fou et souvent assez inutile à retoucher une image. L’ordinateur, au final, ne fera pas de vous un bon photographe, comme le pinceau et la toile n’ont jamais fait un peintre ! Donc, commençons d’abord par quelques attitudes simples à avoir avec un appareil photo avant tout type de traitement numérique, avec une petite remarque : le selfie est très certainement la pire chose qu’il soit arrivé à la photographie… avec le téléphone !!!
Avant
Voici donc, pour commencer, quelques petits trucs et astuces avant d’acquérir ou au moment où on va faire la photo…
On n’est pas obligé d’avoir un pied pour prendre une photo, mais il est indispensable de s’arrêter pour faire une prise de vue (combien voit-on de gens que continuent à marcher en photographiant ???), de tenir son appareil à deux mains (et non son téléphone du bout des doigts !) et de positionner son cadre avant d’appuyer sur le déclencheur ! C’est très trivial, mais indispensable ! Et un truc aussi : regardez avant de photographier, ça permet de se « faire une idée » (assez bonne en fait !) de ce qu’on va photographier…
Première décision à prendre quand on cadre un sujet : horizontal ou vertical ? Portrait ou paysage ? En général, le cadre horizontal parait mieux « équilibré » car il correspond à la vision « humaine » de gauche à droite. Convient pour une scène générale : paysage, groupe, action dans la largeur… Le cadre vertical oblige à faire un « balayage » de haut en bas, la photo parait plus grande, les objets plus « espacés ». Convient pour une scène particulière : objet vertical, portrait, action dans la hauteur
L’œil a en fait un champ de vision nette très étroit, il va donc balayer la surface d’une image d’un mouvement continu extrêmement rapide (ce qui donne l’impression de percevoir l’image nette dans sa totalité). L’œil n’a pas une méthode d’exploration de l’image unique, il est attiré par un certain nombre d’éléments. Dans nos modes d’écriture (de gauche à droite et de haut en bas) nous aurons une tendance naturelle à « lire » une image de la même manière. Il faut y songer quand on place ses éléments dans une photo
Pensez qu’être debout n’est peut-être pas la meilleure « hauteur » pour faire une photo, en particulier si l’on photographie un petit enfant ! On distingue 3 positions standards pour prendre une photo : Normal : C'est la position normale, le photographe est à la même hauteur que le sujet (il s’est peut-être baissé pour les besoins de la photo !). A priori, il n’y aura pas de déformation majeure sur l’image. La plongée : Dans cette position, le photographe se situe plus haut que le sujet à photographier, il oriente donc l’appareil photo vers le bas – il va écraser le sujet. La contre-plongée : En contre plongée, le photographe est plus bas que son sujet, il oriente l’appareil vers le haut. Un tel cadrage donne une certaine impression de puissance et de domination du sujet, mais peut, au contraire créer des déformations très gênantes : essayez de photographier la façade d’un immeuble sur le trottoir d’en face par exemple !
La plupart des « cadreurs » utilisent (même instinctivement) le découpage en tiers (comme en PAO) et décentrent leur sujet vers un des tiers pour donner une impression de perspective ou de mouvement. Si l’image est de bonne résolution, il est tout à fait possible de « recadrer » une image après l’avoir prise en la retaillant.
Apprendre à cadrer un portrait
Toujours dans la règle du tiers : si vous faites un portrait, ne visez pas les yeux (comme on le ferait instinctivement en regardant quelqu’un), mais visez le cou au centre pour déporter les yeux vers le tiers haut.
Penser que l’heure de prise de vue peut créer des couleurs et une atmosphère totalement différente (et pas seulement pour le « joli » coucher de soleil). Evitez le milieu de la journée, lorsque le soleil est au zénith et les UV atmosphériques au maxi : vos photos seront plates, sans ombres et grisâtres. Préférez le matin ou la fin d’après-midi : plus le soleil est rasant, plus la lumière est chaude. Pensez au pied dès qu’il y a trop peu de lumière.
10 conseils pour résumer
- Photographier avec un appareil photo !
- Regarder avant de photographier !
- Ne pas faire de photos « par hasard »
- S’arrêter, se poser, se positionner pour photographier
- Prendre son temps
- Cadrer
- Changer d’angle de vue
- Tôt le matin ou en fin d’après-midi
- Multiplier et conserver (les originaux)
- Dire quelque chose
Après
La photo ou l’image est acquise, quelques trucs à faire ou au contraire, à éviter !
Respecter l’homothétie de l’image
Il est strictement interdit de déformer une image numérique en largeur ou en hauteur uniquement, il est indispensable de respecter l’homothétie d’une image, c’est-à-dire le rapport hauteur/largeur au risque de voir apparaitre des déformations. Si l’image ne « correspond » pas la fenêtre que vous vouliez, il faut la redécouper ou la rogner, en aucun cas l’écraser ! Les « mauvaises » publications sont pleines de ces images déformées
Attention à la compression et surcompression
Bien souvent on utilise, visualise, transforme et stocke une image sans prendre en compte le format et le type de compression. Par exemple, le JPEG compresse, décompresse, recompresse et à chaque fois, si le taux de compression est fort, l’image se dégrade un peu plus. Elle peut ainsi devenir totalement inutilisable.
Pensez que toute l’image n’est pas forcément utile. Rogner une partie, recadrer, enlever « une bande » peut-être très intéressant, notamment pour ne garder que la « substantifique moelle »
Recadrer pour gagner des images
A l’inverse, pensez qu’une image, c’est potentiellement plusieurs images, c’est-à-dire qu’il peut y avoir des zones, des éléments, des « effets » dans l’image qui méritent qu’on les extraient. Avec une bonne image, pourquoi ne pas en faire 2, 3 ?
Une même image peut avoir plusieurs sens selon le « zoom » qu’on va y faire. Elle peut avoir « une portée », être un clin d’œil, une mise en abîme, un symbole… Quand vous avez une image forte, cachez certaines zones avec votre main et cherchez la « zone majeure »…
Bien sûr, la retouche photo est aussi vieille que la photographie elle-même, mais désormais, avec les progrès énormes des algorithmes de retouche, il n’existe pratiquement plus une seule photo publiée sans qu’elle soit retouchée, parfois dans des proportions scandaleuses (en particulier dans les journaux féminins !). La frontière entre une simple amélioration d’image et une vraie tricherie est désormais très ténue… méfiez-vous des images que vous voyez !!!
Si vous avez les moyens, le mètre étalon des outils de retouche photo est bien évidemment Photoshop de chez Adobe. Je crois qu’une version de Photoshop Éléments est gratuite. Citons également « Photopaint » son concurrent direct chez Corel
Outil gratuit pour retoucher ?
Il existe énormément de logiciels gratuits pour faire de la retouche photo. L’un fait l’hunanimité et pourrait presque être comparé à Photoshop : Gimp (https://www.gimp.org/) il est également open source et sa communauté d’utilisateurs est très active.
Il est possible aussi de retoucher ses images directement en ligne sur des sites spécialisés. Citons :
- Canva (https://www.canva.com/)
- Pixlr Editor (https://pixlr.com/)
Un site sympa pour connaître le code couleur d’un endroit spécifique d’une image (pour regénérer une zone de la même couleur par exemple) : http://imagecolorpicker.com/fr
Si vous vous intéressez au codage des couleurs, allez faire un tour sur code-couleur.com : http://www.code-couleur.com
Il existe énormément de sites autour de la photo, des trucs et astuces Photoshop, de la retouche… et qui vont beaucoup plus loin que ces quelques lignes… Je conseille 3 sites très bien fait qui contiennent une foultitude de tutoriaux :
- Tutos-photo.com
- Fr.tuto.com
- PIXJO.com
- Voir également mon cours de retouche image
------ QUATRIEME PARTIE : GESTION / DIFFUSION -----
Je consacrerai ce dernier chapitre à ce qui est peut-être le plus important : la gestion et la diffusion de vos images, dans votre thèse, mais également dans vos travaux de recherche; L’essentiel des conseils que je donne ici concerne ceux qui ont des lots d’images assez importants (à partir d’une centaine). En dessous, ça n’a pas grande importance. Mais, regardez votre machine ? Combien d’images avez-vous en stock ? Entre vos « photos de famille », les images pour la thèse, les images repiquées sur le Net, les selfies pourris… Pratiquement sans s’en rendre compte, on manipule quotidiennement de grandes quantités d’images…
Peut-être le plus important pour éviter les « malheurs » : la sauvegarde. Personnellement, je conseille 4 sauvegardes différentes pour une sécurité maximum !
- La sauvegarde sur la machine d’origine (en vérifiant régulièrement les emplacements, dossiers, sous-dossiers…)
- La sauvegarde périodique sur un disque externe type disque dur ou même clé USB
- La sauvegarde sur un cloud, un espace de stockage commun ou privé distant sur des serveurs dédiés (lié par exemple à votre gmail, ou votre opérateur téléphonique)
- La sauvegarde sur un site dédié type instagram, FlickR…
Voilà bien une des grandes « catastrophes » des utilisateurs d’images : les noms donnés aux images ! C’est souvent le meilleur moyen pour les perdre ou pour ne plus pouvoir les ouvrir… quelques conseils :
- Ne confondez pas nom d’image et caractéristiques de l’image : ne décrivez pas une image dans son nom de type « C’est une belle maison bleue vendredi 05 juin.jpg », c’est le meilleur moyen pour ne plus pouvoir l’ouvrir
- Ne donnez pas un nom « débile » à des images de type « toto1 » ou trop simples de type « 1 »
- Codez vos noms : un lieu, une date, mais en chiffres et en lettres. Allez regarder par exemple comment sont normalisés les noms d’image au Ministère de la Communication
- Evitez les caractères spéciaux, les espaces, les accents dans vos noms (vous ne savez pas sur quelles machines et quels environnements vous ouvrirez bientôt vos images)
- Pensez à changer les noms donnés automatiquement par les appareils photos, sinon vous allez vous y perdre.
Vous allez avoir d’un côté des images, de l’autre des informations sur ces images, la passerelle se fera par le nom, pensez-y
Avec votre fichier image, contenu dans la structure, avant les pixels (dans le cas du jpg par exemple) vous avez presque toujours un certain nombre d’information en en-tête (attention : on ne les voit pas sur l’image ! Il faut ouvrir les « propriétés »), ce sont les métadonnées. Elles peuvent être en gros de 2 types : directement générées par l’appareil photo ou le scanner, c’est ce qu’on appelle les données « EXIF » qui sont des données essentiellement « techniques » : heure et date de prise de vue, ouverture, focale, temps… ou incrémentées en aval via des outils spécifiques : auteurs, mots-clés… elles sont désormais normalisées sous le terme de données IPTC. C’est très intéressant, ça veut dire que lorsqu’on transfère une image, on transfère également les données inhérentes à cette image !
Comment retrouver ses images ?
Que ce soit avec des données de type IPTC ou avec un outil de gestion d’images (type PICASA), il existe 5 questions de base qu’il convient de se poser et dont les réponses permettront à coup sûr de retrouver ses images et de les définir presque pleinement. QUI : c’est-à-dire quel est l’auteur (mais aussi les contributeurs, les ayant droits…) – QUOI : que contient l’image, quels sont les mots-clés qui la décrive, quel est son sujet – OU : de quel lieu s’agit-il ? (certains appareils sont désormais équipés de GPS qui inscrivent directement les coordonnées de la prise de vue dans les données EXIF) – QUAND : en général cette donnée est automatiquement acquise avec les données EXIF (à condition d’avoir bien configuré l’APN) – COMMENT : regroupe toutes les informations complémentaires.
Avec quoi traiter les métadonnées ?
De nombreux petits outils (gratuits) permettent de traiter les métadonnées (créer des catégories, ajouter des mots-clés, faire des recherches…), j’en recommande deux, assez simples et très pratiques (notamment pour gérer les images par lots) : XnView et IrfanView
Comment gérer ses stocks d’images ?
A une échelle supérieure, il existe de bons outils (gratuits) pour gérer correctement les images par lots, les visualiser, les traiter (un peu) :
- PICASA bien sûr, accessoire indispensable (package Google)
- Windows Live Photo Gallery
- StudioLine PhotoBasic
- KoffeePhoto
Diffuser ses images sur le web (personnel)
La diffusion des images sur Internet n’est pas réservée aux seules photos de famille ! Au contraire, de plus en plus de scientifiques utilisent ce vecteur de diffusion pour parler science. De plus, ces diffuseurs peuvent également vous servir pour stocker vos images. Trois grands diffuseurs (hors Facebook !) :
Diffuser ses images sur le web (institutionnel)
Deux principaux outils institutionnels de diffusion de vos images scientifiques :
- La photothèque du CNRS
- Médihal – le volet média de HAL
Pour en savoir plus : http://www.cnrs.fr/cnrs-images/phototheque/mode-emploi.htm
Voilà un mode de sauvegarde et éventuellement de diffusion auquel on ne pense pas souvent désormais : le papier ! La création de livres photos ne coute pas une fortune et ça peut être un excellent moyen de « montrer » son travail ! Quelques sites :
Droits et devoirs : droit à l’image
Non l’Internet n’est pas une jungle sans droits, non la plupart des images ne sont pas « libres de droits », oui il existe des lois sur la toile que chacun d’entre nous (moi le premier !) faisons semblant d’ignorer et c’est particulièrement vrai pour l’image. Il faut distinguer le droit à l’image et le droit d’auteur. Concernant une photo par exemple, c’est le droit à l’image : Le droit à l’image se définit de deux façons : négativement c’est le droit de ne pas être filmé ou photographié, positivement c’est la reconnaissance d’un droit de contrôle sur son image, sur sa diffusion et sur sa destination. Ainsi, toute personne peut s’opposer tant à l’utilisation de son image sur laquelle elle dispose d’un droit exclusif qu’à la divulgation de faits concernant sa vie privée. Le droit à l’image est un droit extrapatrimonial, par conséquent il n’a pas de prix, il est incessible et intransmissible. Plus simplement, pour pouvoir photographier une personne, en théorie, vous devez lui demander son autorisation !
Demande d’autorisation sur : http://www.dgdr.cnrs.fr/daj/propriete/image/image.htm
Droits et devoirs : droits d’auteur
Parallèlement il y a la création de l’œuvre, c’est le droit d’auteur : L'auteur d'une œuvre jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous. Ce droit comporte des attributs d'ordre intellectuel et moral ainsi que des attributs d'ordre patrimonial. Jusqu’à présent, dans le cadre d’une fonction au sein d’une institution comme au CNRS par exemple, de fait, les œuvres des agents étaient la propriété de l’organisme. Les choses ont changé…
Pour en savoir + : https://www.dgdr.cnrs.fr/daj/propriete/droits/droits.htm et d’une manière générale, je recommande vivement le site : http://www.dgdr.cnrs.fr/daj/Default.htm
Toujours dans le domaine du droit sur les images, il y a une technique (trop) souvent utilisée pour « protéger » les images, le watermark ou filigrane, c’est-à-dire la surimpression d’un mot ou message sur tout ou partie de l’image en effet de transparence. C’est parfois discret, parfois très dégradant pour l’image. Il est pratiquement impossible de supprimer un watermark d’une image (et c’est tant mieux pour leurs propriétaires !) une fois celui-ci créé. Si vous êtes intéressés pour « watermarquer » vos images, un logiciel gratuit sur : logiciels.org/watermark-magick/
Sachez que désormais, vous pouvez insérer des sortes de « copyrights » sur vos travaux et vos images par le biais d’un système international en voie de développement rapide : les licences CC. Ce n’est pas un vrai copyright, mais le moyen assez intelligent de déclarer que vous êtes « à l’origine » d’un produit et que vous avez quelques exigences sur l’utilisation du produit : citer l’auteur, pas de droit de modification, pas de droits de vente… Une fois déclaré, vous apposez sur votre document le logo CC. On voit de plus en plus de produits (notamment des cours, des articles…) avec le logo CC. C’est une démarche très intéressante, pensez-y.
En savoir + : http://creativecommons.fr/licences
La gestion de ses images et de son iconographie en doctorat ne doit pas être pris à la légère ! C’est souvent une part importante, voire primordiale du travail du thésard et c’est surtout un formidable outil de communication. Face à la multiplication ad nauseam des images sur le Net, il faut « s’aménager » son propre pré-carré de stockage et d’utilisation rationnelle des images, mais désormais, pas de science sans images !