Monde sauvage
LA DEPECHE DE L'EST RETROUVE- 12/10/2007 …Le petit Jean, âgé de 3 ans, fils de M et Mme Gaillard, demeurant 3 rue du cloître, a été très sévèrement blessé au visage par son chat, pompon, qui s'est jeté sur l'enfant dans le but évident et incompréhensible de le tuer. L'enfant est hospitalisé à la clinique des Sources… |
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LA REPUBLIQUE DU CENTRE DROIT - 28/10/2007 DRAME PLACE DU GENERAL DE GAULLE Hier, place du Général de Gaule, Mme Michard, retraitée et veuve de guerre, a été profondément mordu aux jambes et au bras gauche par un berger allemand, a priori sans propriétaire. Sans raison apparente, le chien s'est précipité sur la pauvre vieille dame en pleine place du marché alors que la septuagénaire revenait des courses. L'animal, fou furieux, s'est ensuite acharné sur les parties tendres de la mamie, jusqu'à ce que Mr Vilard, Pharmacien, et en qui nous saluons ici le courage et la présence d'esprit, n'abatte le canidé de deux coups de fusil de chasse. Les secours, très rapidement arrivés sur les lieux ont aussitôt transporté Mme Michard dans un état critique à l'hôpital St François. |
C'est le quatrième incident de ce type qui survient dans notre bonne ville depuis le début de la semaine. D'après les enquêtes de la Gendarmerie, et les résultats des prises de sang effectuées sur les animaux impliqués, on ne peut imputer ces regrettables accident à un retour de la rage, et il semble bien que les autorités compétentes n'aient, pour le moment, aucune explication rationnelle à fournir à l'opinion publique. Des phénomènes inquiétants, de même type, semblent s'être répétés depuis quelques jours un peu partout en France. Souhaitons que les Pouvoirs Publics prennent rapidement les décisions qui s'imposent, ainsi qu'un prompt rétablissement à Mme Michard que nous saluons ici. Olivier GROVE |
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LE QUOTIDIEN DE MORLAY de notre envoyé spécial Benoît Rétif- 02/11/2007 TERREUR DANS NOS CAMPAGNES Depuis ce matin, Maurice Kerbrat et Edmonde, sa femme, vivent reclus dans leur maison de Kerjulaude, assailli de toutes parts par leur élevage de poules (2000). Brusquement, mardi matin, alors que le brave homme préparait tranquillement les grains pour nourrir son cheptel, des milliers de poules sont rentrés dans une sorte de furie aussi soudaine que destructrice, sans aucune raison apparente. Ce n'est qu'à grand renfort de coups de pieds et de fourche qu'il a eu la vie sauve, tant les gallinacés s'étaient ruées bec et ongles sur le respectable agriculteur, attaquant qui les pieds, qui les bras, qui les yeux du pauvre homme qui s'enfuit à toutes jambes. Rentré, on le comprend, précipitamment chez lui, en sang, terrorisé, il a tout de suite prévenu la Gendarmerie. Deux heures après l'incident, la Maréchaussée était sur les lieux, ainsi que notre reporter exclusif, et observaient, éberlué la scène, que n'aurait certainement pas renié Hitchcock. En effet, la maison de Maurice Kerbrat, qu'il avait hérité de son père, au milieu d'une propriété de 12 hectares qu'il faisait fructifier, bon gré, mal gré, était littéralement transformée en camp retranché, et presque entièrement recouverte de centaines et de centaines de poules piaillant et gesticulant dans un brouhaha assourdissant. Celles-ci semblaient chercher désespérément à rentrer dans la maison, et s'attaquaient aux portes, aux fenêtres et même au crépit des murs. Malgré le bruit, on pouvait entendre hurler de terreur le pauvre Maurice et sa femme. N'écoutant que son courage, notre reporter exclusif décida de s'approcher un peu de la maison, afin d'en savoir plus. Il a été transféré à l'hôpital en urgence, presque au bout de son sang. Au bout d'une heure, décision fut prise d'abattre systématiquement les gallinacés devenues folles, et l'on du avoir recours à un hélicoptère pulvérisateur afin de venir à bout de la nuée de volatiles. Les images d'apocalypse qui suivirent resteront encore longtemps dans la mémoire des rares témoins, et la Gendarmerie eut toutes les peines du monde à raisonner le pauvre Mr Kerbrat qui courrait et pleurait au milieu de sa cour littéralement recouverte d'un tapis de poules mortes, et s'écriant à perdre haleine, je cite « Bon-Dieu, de bon-Dieu, de bon-Dieu… ! ». Mais qu'a-t-il bien pu se passer dans la tête de ces animaux, alors que depuis quelques temps, on relève bon nombre de phénomènes similaires un peu partout dans nos campagnes? Deux agriculteurs du Lieu-dit «Les bas-fonds» ont été agressés par leurs porcs. L'un de ces braves paysans est aujourd'hui entre la vie et la mort à la clinique St Gildas, après avoir été littéralement égorgé par une truie. Citons aussi les chevaux du docteur Guermond qui ont fracassé leur boxes à grands coups de sabots, et se sont ensuite enfuit dans les bois alentours, non sans avoir précédemment dévasté la propriété et piétiné Robert le jardinier du docteur. Partout, c'est la terreur qui s'installe dans nos belles campagnes, et les seuls agriculteurs vivant encore dans une relative quiétude sont ceux ne pratiquant pas l'élevage. Mais, même là, des événements inexplicables liés à des animaux se perpétuent. Ainsi, Mme Penguen, qui avait un petit clapier, avec une dizaine de lapins, afin d'arrondir un peu sa maigre pension de veuve de guerre, a du se résoudre à faire abattre ses bêtes après s'être fait sectionner 2 doigts par un lapin fou furieux. Les exemples de sauvagerie soudaine d'animaux domestiques et d'élevage abondent. Les pouvoirs publics restent muaient, a priori totalement impuissants à expliquer et surtout à juguler cette montée de violence, qui risque, à court terme, de précipiter le pays dans le chaos. On est en droit de se demander pourquoi l'Etat ne réagit pas, alors que le pays est au bord de l'effondrement économique, et que la panique est de mise dans nos campagnes. |
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Communiqué du Gouvernement --- Site INTERNET --- Communiqué du Gouvernement
Devant les inexplicables sautes d'humeur de bon nombre d'animaux domestiques et d'animaux d'élevage, et devant la multiplication des incidents imputables à ces mêmes animaux, nous recommandons à la population la plus extrême prudence envers les animaux familiers. Il est demandé au citoyen :
- De ne pas céder à la panique
- De déclarer, le plus rapidement possible, tout animal de compagnie auprès de la Gendarmerie, du Commissariat de police, ou d'une succursale de la SPA le ou, la plus proche de son domicile.
- De ne pas hésiter à faire piquer le ou les animaux familiers, en cas de doute sur les réactions du ou des animaux, et ce, auprès d'un vétérinaire agréé. Nous rappelons qu'il est formellement interdit d'abattre personnellement un animal de compagnie (art. 3.12. loi 17juillet 1974).
L'état d'urgence est décrété à compter de 05/11/2007 à 0h00 en référence à l'article 5.22 de la loi du 24 novembre 1949.
En conséquence:
- Il est désormais interdit d'organiser des réunions de plus de 3 personnes.
- Le couvre feu prend fonction entre 23h et 06h du matin.
Toute personne interpellée sur la voie publique durant cette période pourra être immédiatement mis à la disposition de la Justice. La police nationale, et l'armée ont les pleins pouvoirs pour faire appliquer cette décision.
- Tout animal, seul, ou en compagnie d'un être humain découvert sur la voie publique sera abattu sans sommation par les représentant de l'autorité.
- Les organismes de protection des animaux, autres que la S.P.A. sont déclarés illégaux, et en conséquence dissous.
Une commission d'enquête, comprenant d'éminents spécialistes scientifiques de l'éthologie, des biologistes, des psychologues, ainsi que des représentants des pouvoirs publics et des autorités judiciaires a été mis en place afin de déterminer les causes de l'apparition d'un tel phénomène, et de prendre rapidement toutes les décisions qui s'imposent.
Citoyens, le pays traverse une crise grave, c'est avec vous que nous le redresserons.
Pour le Premier Ministre Claude Raquechi - 04/11/2007
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BOURSE ET VALEURS SURES - 10/11/2007 Par Jean-François Galien de Morte-Ru «TEMPETES DANS L'AGROALIMENTAIRE» A l'heure où nous imprimons, et en raison des événements survenus ces derniers temps, la cotation des industries agro-alimentaires «joue au Yo-Yo ». En effet, alors qu'un abattage systématique du bétail de toute nature est réalisé aux quatre coins de l'hexagone, les principales sociétés de distribution de produits agro-alimentaires, et en particulier bovin , porcin, ovin et caprin ont vu leurs cottes s'effondrer en raison de la chute généralisée des cours de la viande, et de ses dérivés. Parallèlement, alors que le marché était inondé de produits alimentaires carnés, la communauté européenne n'a pu réguler cette formidable tempête dans les frigorifiques. Bien que les français aient plus que doublé leur consommation de viande depuis la seconde guerre mondiale, personne ne peut absorber une telle quantité de produits, revenant, d'après nos calculs, à plus de 25 kg de viande par personne et par jour, nécessaire à la régularisation actuelle du marché. Les autorités ont rejetés toute hypothèse visant à expédier gratuitement ce surplus dans les pays les moins favorisés, ne voulant pas risquer une nouvelle chute des cours déjà au plus bas, et espérant un retour rapide à la normale. Malheureusement, une fois les frigorifiques pleins, il a fallu se débarrasser des stocks désormais invendables, et l'on a pu assister sur les différents marchés d'intérêt nationaux (MIN.) et notamment à Rungis, à de gigantesques incendies où étaient mêlés quartiers de boeufs, centaines de porcs et milliers de poulets. Anticipant la récession qui s'annonçait dès lors, la réaction de la bourse ne s'est pas fait attendre, et les cotations des principales entreprises visées ont, à nouveau, connu des chiffres historiques. A titre d'exemple, les cotations de la SARL «Dindons-Du-Gers©» sont passées de 88 euros l'action en temps normal à 0.3 euro après les premiers événements, pour revenir à 432 euros aujourd'hui (Cf. détail en page 28). Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs la plus grande prudence concernant ces sociétés, quitte à investir plutôt dans des valeurs sûres, comme les sociétés de surveillance et de gardiennage par exemple. |
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Site Internet : www.aquapassion.plouf / 12/11/2007
>On nous rapporte qu'une fidèle lectrice de la Meuse a été énucléée
>par son poisson rouge alors qu'elle tentait de nettoyer
>le filtre de son aquarium PLINLAG©.
>Mais quand cela cessera-t-il donc ?
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Jean-Louis BEAUJEAN - LE COMBAT DU NORD - 23/12/2007
«IMPUISSANCE DES POUVOIRS PUBLICS : DEMISSION DU GOUVERNEMENT LE FRANGU» Hier soir, à 20h, devant l'ampleur du phénomène qui terrorise la France depuis bientôt deux mois, et devant l'incapacité notoire des dirigeants du pays à contrôler la crise, le premier ministre Le Franju a présenté la démission de son gouvernement au chef de l'Etat. En effet, avec 180 morts violentes, plus de 25 000 blessés, dont certains dans un état grave, ni les mesures autoritaires de couvre feu, ni l'abattage systématique de la quasi totalité des animaux domestiques n'ont pu enrayer la précipitation du pays dans le chaos. Partout c'est la désolation : attaques de chats, chiens organisés en bandes, vaches, chevaux et moutons abattus au fusil de guerre... la panique a gagné l'ensemble des zones rurales, et s'étend à la majorité des grandes villes. De plus, cette panique sociale s'est accompagnée d'un effondrement économique, montrant à quel point, notre pays restait ancré dans une tradition agricole héritée du début du siècle, et dont nous payons aujourd'hui la lourde facture. |
Les décisions sont désormais entre les mains de l'armée, il est vrai, peu enclin à gérer ce type de crise. On attend les conclusions du Comité consultatif mis en place le 20 novembre, sans trop d'espoirs au vu des compétences plus que douteuses de ses membres choisis par (l'ancien) premier ministre. Enfin, on espère une intervention du chef de l'Etat, dont le silence pesant depuis le début de la crise, présage, sans aucun doute, d'un manque total de capacité à surmonter les problèmes. Il est vrai que son élection n'a pas, semble-t-il, été réalisée dans des conditions parfaites de transparence. Une fois de plus, et à l'heure des fêtes de fin d'année, les français se retrouvent seuls, face à un pouvoir politique de plus en plus déconnecté de la pensée publique.
Lire aussi p. 14 |
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Edouard LeGlaouis - L'AMI DES ARMES CHARGEES ET DE LA NATURE DOMPTEE - 20/12/2007 A PROPOS DE L'APPEL DU MANU Notre rédaction retranscrit ici «l'appel du manu » (NDLR : prénommée ainsi probablement en souvenir de la manufacture d'armes de St Etienne), association, plus ou moins reconnue, des chasseurs et giboyeurs francophones, lancée suite aux événements intervenus ces dernières semaines. Nous laissons au lecteur le soin de juger :
Chasseurs, La France a besoin de vous. Sortez vos fusils des réserves, affûtez vos lames, préparez vos cartouches, la guerre aux animaux est déclarée. Il ne s'agit plus d'une campagne de chasse ordinaire, mais bien de sauver la France du péril qui la guette. Il ne s'agit plus de respecter les ridicules quotas que nous imposaient les technocrates parisiens enfermés dans leur paperasse, mais bien désormais de sauver nos femmes et nos enfants. Nous, membres du groupe C.G.F (Chasseurs et Giboyeurs Francophones) appelons nos amis chasseurs et possesseurs d'armes à feu à participer activement à la campagne d'abattage des animaux domestiques, d'élevage et autres nuisibles. Frères, sauvez vos vies et celles de vos proches ; n'écoutez pas les consignes ; ne larmoyez pas sur le sort d'un chaton angora ou d'un pur-sang arabe : c'est un assassin d'enfant potentiel que vous tenez au bout du fusil Ensemble, débarrassons le pays de la vermine animale, et rendons à la France la place qu'elle mérite dans le monde. Chasseurs, n'hésitez plus, sortez et tuez tout ce qui porte poil ou plume, tuez et tuez encore !
Groupe C.G.F. pour la résistance au chaos |
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RAPPORT INTERMEDIAIRE DE LA COMMISSION INTERMINISTERIELLE «CRISE DES ANIMAUX»
Après plus de trois mois d'enquête pour déterminer les causes des comportements anormaux relevés chez la plupart des animaux domestiques et/ou d'élevage, la commission Le Bras rend aujourd'hui ses conclusions.
- Il ne s'agit pas, comme certains ont pu l'affirmer un peu hâtivement dans la presse d'une recrudescence de la rage, ou d'une tout autre maladie affiliée. Aussi les morsures et griffures subies par les populations touchées n'ont pas d'autres conséquences pour l'organisme humain que le simple traumatisme lié à l'attaque de l'animal. En d'autres termes : la folie des animaux n'est pas contagieuse pour l'homme.
- Le dérèglement du comportement est, semble-t-il lié à la réactivation soudaine d'une glande archaïque, située dans l'hypophyse, nommée episius (ou «glande de sauvagerie» que l'on trouve aussi chez l'homme) et qui jusqu'à présent n'était active que chez certains animaux sauvages au caractère extrêmement agressif (grands singes mâles, félidés...). On a relevé cependant quelques exemples chez l'homme, lors d'autopsies de grands criminels.
- Le «réveil », encore inexplicable de cette glande, dégage un ensemble de neurotransmetteurs, agissant sur le cerveau comme autant de pulsions agressives. Il en découle une série de comportements pouvant aller du simple réflexe d'autodéfense, jusqu'à des tendances poussées aux actions violentes et au meurtre sur tous les autres individus proches au moment des pulsions.
Il est donc recommandé aux personnes s'approchant d'animaux d'être extrêmement prudentes, les pulsions intervenant, semble-t-il, sans aucun cycle précis, ni sans caractères physiologiques ou comportementaux préalables.
- Il n'existe pas, dans l'état actuel des connaissances, de traitement, autre que l'abattage pur et simple, inhibiteur du dérèglement de l'episius.
- En conséquence, la Commission décide d'engager une série de recherches, d'une part sur les phénomènes explicatifs de la réactivation de l'episius, et d'autre part ( et en urgence) sur la fabrication d'un vaccin ou d'un traitement susceptible de stopper rapidement les effets des neurotransmetteurs de l'episius.
- Enfin, au vu de l'effondrement de l'économie traditionnelle d'élevage, la Commission suggère que le Gouvernement prenne toutes les décisions concernant la mise en place d'une économie agricole essentiellement basée sur les produits végétaux d'une part, et sur la structuration organisée d'apport en nourriture carnée à partir de la chasse d'autre part.
Docteur Le Bras - COMMISSION INTERMINISTERIELLE - 15/02/2008
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LE JOURNAL DU PEUPLE - 18/02/2008
… Mr Fouillard, boucher à Levallois, a du être abattu par la police hier soir alors qu'il courait nu, dans la rue, un tranchoir à la main, après avoir égorgé quatre clients et massacré sept passants à coups de hachoir. La police n'ayant pu maîtriser le forcené qui faisait de grands gestes et poussait des grognements a préféré employer la manière forte afin d'éviter de nouveaux massacres. Mr Fouillard sera inhumé demain au cimetière St François. Une enquête a été ouverte, suite à ces événements… |
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