La réalisation d'un transect paysager à partir d'une carte topographique

L'utilisation de transects est très répandue dans les Sciences de la Terre (Géographie, Environnement, Paysagisme, Géologie...). Elle prmet de se faire une idée assez précise des conditions topographiques et paysagères d'une région ou plutôt d'une coupe à travers une région. Bien sur, désormais, nous avons les modèles numériques de terrain, Google Earth et autres outils de représentations 3D, mais il est parfois utile, simplement avec une bonne carte topographique de se faire une représentation simplifiée des formes du paysage, c'est le transect topo-paysagé.

Le transect est un tracé sur l’espace en x et y (longitude, latitude, orientation) visant à restituer les éléments en z (altitude) - Il peut être fait d’une ou plusieurs lignes (dans des directions différentes, mais contigües)

1 - Choix du "parcours" : Choisir le lieu de départ et le lieu d’arrivée en essayant de trouver le transect le plus caractéristique. Il n'est nullement indispensable qu'un tracé soit nord/sud ou ouest/est. Il peut être même "cassé" en plusieurs directions. L'important est qu'il soit révélateur du modelé général du terrain et/ou des formes paysagères que l'on souhaite mettre en évidence. Tracer précisément le parcours du point initial (en général un point remarquable - un sommet, un bâtiment...) au point final (même remarque)

2 - Relevé des courbes : Faire un relevé de toutes les courbes de niveaux qui coupent le transect – Relever le point le plus bas et le point le plus haut (ici 550 / 730) - Pour connaître l’altitude des courbes, s’appuyer sur : Les points côtés (ici 550 et 733 en noir) - Les courbes indiquées (ici 700 en rouge) - L’équidistance est donnée dans la légende.

3 - Report des courbes alitudinales : Reporter les courbes sur un papier millimétré en choisissant un rapport d’échelle des altitudes satisfaisant - Il n’est pas nécessaire de prendre toutes les courbes de niveaux (surtout si elles sont très resserrées). C’est la forme générale qui est importante.

4 - Echelle verticale : Le paysage général de la région sélectionnée va déterminer le rapport « altitude / distance » (l’échelle altimétrique) - En zone de montagne il ne faudra pas trop "écraser" l'échelle altitudinale sous peine de voir les "montagnes" se transformer en "collines". A l'inverse en secteur relativemant plat, il sera nécessaire d'exagérer les altitudes pour bien montrer la topographie (dans des zones inondables par exemples). Il n'y a pas de rapport longueur / hauteur fixé, ou idéal. C'est dépendant de ce que le cartographe cherche à faire ressortir.

5 - Report des informations paysagères : A la lecture de la carte, faire un relevé des éléments du paysage le long du transect - Se baser sur la légende de la carte - Essayer de détailler au maximum. A ce stade, on peut déjà "dessiner", mais de simples annotations suffisent.

6 - Esquisse : Dessiner les éléments de manière symbolique le long du transect - Se baser sur la légende de la carte - Essayer de détailler au maximum  en tenant compte des limites des éléments paysagers.

7 - Rendu final : Le travail rélaisé sur papier millimétré est une ébauche. Il faut donc désormais reporter le croquis au propre avec titre, légende, orientation, échelle, toponymie, références...